Le cannabis bio marijuana
Une fois le lieu choisi, il faut le préparer pour accueillir le jardin. L’électricité, les matériaux réfléchissants et le sol – tout doit être prêt et propre.
LA PROPRETÉ
Jardiner dans un endroit propre et débarrassé des objets inutiles réduit de beaucoup les risques d’accidents et de dégradation des plantes, et cela rend le travail plus aisé.
D’abord, tout matériau étranger doit être retiré du lieu, ou au moins placé dans des boîtes solidement fermées. Il faut ensuite minutieusement y passer l’aspirateur. Si les murs présentent des espaces ou des orifices communiquant avec l’extérieur, il faudra les sceller de façon à empêcher l’air et la lumière de passer. Cela permettra aussi d’arrêter les insectes et autres nuisibles, et d’éviter tout soupçon au-dehors.
Le rebouchage sera peut-être réalisable à (aide de plusieurs couches de large ruban adhésif, mais il faudra peut-être plâtrer ou effectuer un petit travail de menuiserie. Les fenêtres devront également être obstruées de façon à ne laisser aucune lumière suspecte filtrer audehors. Un morceau de carton ou de contreplaqué ou quelques feuilles de 6 mm de polyéthylène noir feront l’affaire. Pour éviter l’apparence suspecte d’une fenêtre condamnée, des rideaux, des draps ou des stores vénitiens pourront être placés à la vue de l’extérieur.
Une fois la pièce rangée et aspirée, il faut à présent la laver à l’aide d’un détergent ménager pour rendre l’endroit plus hygiénique.
L’ÉLECTRICITÉ
En regard de leur taille, les jardins d’intérieur de marijuana sont de gros consommateurs d’électricité. L’espace éclairé d’un tel jardin demande généralement entre 200 et 600 watts par mètre carré, sans compter les climatiseurs, pompes, ventilateurs, chauffe-eau et autres systèmes de circulation lumineuse qui alourdissent la charge.
Il est très important que le câblage soit à même de supporter la charge électrique. Autrement, les courts-circuits, provoquant des coupures imprévues, sont probables. Pire encore, un incendie pourrait se déclarer. La question de l’électricité doit être réglée avant d’entreprendre le jardin, car il est très difficile de perfectionner le réseau une fois la pousse commencée.
Le câblage doit être prévu pour supporter une charge supérieure à celle qui est nécessaire. La charge est le nombre total de watts qui seront consommés aux moments de pointe. Le plus gros consommateur d’électricité est la lumière, avec 250, 400 ou 1000 watts par lampe. Les autres appareils ont aussi un wattage. Lors du câblage, le nombre total de watts doit être surestimé de 40 % afin d’assurer aux lignes une bonne marge de capacité.
Si nous avons chiffré la puissance des appareils nécessaires au jardin en watts, ils sont souvent eux-mêmes indiqués en ampères. Pour convertir les watts en ampères, il faut diviser le wattage total par 220, voltage employé en Europe (W/V = A). A titre d’exemple, un jardin de deux mètres carrés éclairé par une lampe de 1000 watts, où fonctionnent des ventilateurs, un climatiseur, un chauffe-eau, des pompes et divers indicateurs, a une demande maximale de 2000 watts. Il est peu probable qu’une telle charge sera jamais réellement employée, mais si tous les appareils fonctionnaient en même temps, elle le serait. Après multiplication des 2 000 watts par 140 %, nous arrivons à 2 800 watts. Ces 40 % supplémentaires correspondent au wattage perdu – telle la résistance des ballasts et des lignes – et fourniront une marge permettant aux câbles de ne jamais être mis à l’épreuve. Puis on divise par 220 (le voltage) : la capacité totale que demande le jardin est de 13 ampères.
Que ce soit dans une maison ou un appartement, tout circuit possède un disjoncteur ou un fusible. C’est là qu’est indiquée la puissance électrique du circuit. Un seul circuit suffit généralement aux besoins d’un petit jardin, mais un espace peut demander que l’électricité provienne de plus d’un circuit. Il sera alors préférable de confier la pose des fils électriques à quelqu’un qui s’y connaisse.
Que l’électricité provienne d’une autre pièce ou qu’elle dérive d’une prise murale, les prises électriques devront être placées bien audessus du sol à une hauteur pratique pour travailler debout, de façon à pouvoir aisément brancher et débrancher et que les lignes soient bien au-dessus du niveau de l’eau. Aucun fil électrique ne doit reposer au sol. Au contraire, le câblage devra circuler en hauteur le long des murs ou pendre du plafond. Cela réduit les risques de le voir entrer en contact avec l’eau.
Dans un petit espace, les prises pourront n’être posées qu’en un seul endroit, mais des espaces plus grands demanderont plusieurs prises placées à différents endroits pour éviter les rallonges et les fils qui
pendent. Si des rallonges sont employées, elles devront être adaptées au courant qu’elles convoient et seront dotées de trois fils (prises de terre) pour les appareils qui le demandent.
Les appareils exigeant une prise de terre devront toujours être bran-
chés dans des prises à trois lignes reliées à la terre. S’il n’y en a pas, la troisième ligne (la terre) devra être reliée à une masse électrique telle qu’un tuyau de plomberie métallique. Là encore, mieux vaudra laisser
agir un spécialiste. On pourra prétexter que ces prises sont censées recevoir du matériel informatique.
Les appareils électroniques, tels que les indicateurs, devront être reliés à des onduleurs. Ces derniers doivent être reliés à la terre pour bien fonctionner.
LES SOLS
Les sols ne supportant pas les liquides ou l’humidité devront être
protégés. Tapis, linoléums et parquets devront être recouverts d’un revêtement de façon que l’eau ne puisse les atteindre. C’est extrêmement
important car cela évitera les dégâts en cas d’accident ou même de renversement d’un peu de liquide.
Où qu’il y ait de l’eau, les risques d’en renverser existent. Si l’espace est bien conçu, il sera alors facile d’y remédier.
Les meilleurs matériaux pour cela sont les revêtements en caoutchouc pour bassins. On peut aussi employer de la bâche plastique ou du polyéthylène étanche.
Une couche épaisse de papier journal sous le revêtement absorbera l’humidité si jamais de petits trous s’y formaient, ce qui est très improbable. Pour davantage de sécurité encore, on peut réaliser un sandwich de papier journal. Un premier revêtement est posé au sol, puis une couche de papier journal, suivie d’une autre de revêtement au-dessus.
LAVENTILATION
La plupart des petits systèmes ne demandent qu’un ventilateur pour échanger l’air avec l’extérieur de la pièce de culture. Si l’espace requiert une ventilation sophistiquée, elle devra être installée par un technicien compétent.
INSTALLATIONS FINALES
L’endroit est prêt. Les sols sont protégés, les murs, recouverts de matériau réfléchissant, le circuit électrique et les prises sont prêtes à l’emploi et la ventilation est posée. L’étape suivante consiste à installer le jardin.
D’abord, il faut que minuteurs et appareils de mesures soient bien installés et branchés. Puis il faut les régler.
Pour poser l’éclairage, un crochet fixé au plafond devrait suffire. Les systèmes de circulation lumineuse peuvent être directement vissés au plafond. Toutefois, on les fixe parfois à un panneau de façon à pouvoir aisément les retirer, avec un écrou papillon, par exemple. Le panneau est ensuite solidement fixé au plafond à l’aide de chevilles ou d’autres types de fixation. La lumière devra être reliée à la minuterie.
Les extracteurs d’air internes doivent ensuite être installés. Ils peuvent pendre du plafond, ou être placés sur une table ou une étagère. Un ventilateur sur pied peut s’avérer opportun. Le ventilateur externe doit être raccordé à un thermostat/ hydrostat.
Le climatiseur, s’il y en a, doit être raccordé au thermostat/ hydrostat installé dans la pièce de culture. Le distributeur de C02 doit être branché et mis en route. S’il est régulé par un indicateur, ce dernier doit être placé à hauteur du feuillage de façon que la lecture des ppm de CO2 se fasse au niveau de la plante.
Tout est prêt à présent, il ne manque que les bacs ou le système hydroponique. Le moment est venu d’installer cuvettes, réservoirs, conteneurs et tout ce qui est nécessaire.
PRÉPARATION DU MÉLANGE
Une fois tout le reste installé, il faut placer le système de culture. Les éléments du système hydroponique ou les cuvettes destinées au terreau sont en place. Il faut à présent remplir d’eau le réservoir du système hydroponique, préparer le mélange et mettre le système en route pour vérifier que les minuteurs et tout le reste fonctionnent bien.
La première considération au moment de préparer le mélange doit toujours être la sécurité. La plupart des ingrédients font de la poussière lorsqu’on les manipule. Certaines de ces poussières, telle la vermiculite ou la perlite, sont cancérigènes. Les poussières des autres ingrédients ne sont pas forcément bonnes à respirer non plus.
Pour éviter les problèmes, on pourra humidifier les ingrédients afin d’éliminer la poussière avant usage, ainsi que nous l’avons vu plus haut. Il suffit pour cela d’ouvrir le paquet et de mouiller le mélange à l’aide d’un arrosoir. L’eau devra contenir un agent humidificateur pour briser la croûte de la surface. Une cuillerée de liquide vaisselle pour quatre litres d’eau fera l’affaire.
Quand elles sont sèches, la vermiculite et la perlite font beaucoup de poussière. Si elles n’ont pas été humidifiées, le jardinier travaillera dans un espace bien aéré, portera des gants de caoutchouc ou de jardinage et des vêtements à manches longues, ainsi qu’un masque à poussière. Le meilleur moyen d’échapper à tout cela est tout de même d’éviter la poussière en pré-mouillant le mélange.
Il est plus facile d’obtenir un mélange homogène lorsque le substrat est préparé en petits paquets. Non seulement le mélange sera plus efficace, mais le récipient où il est effectué pourra conserver des dimensions raisonnables.
Une grande bassine en plastique, ou une autre plus petite mais galvanisée, feront un excellent récipient pour la préparation des mélanges et le remplissage des pots. Si vous employez de la vermiculite ou de la perlite, ou tout autre substrat poussiéreux, munissez-vous d’un arrosoir ou d’un tuyau d’arrosage et mouillez soigneusement 1e mélange. L’eau pénètre jusqu’à environ 15 cm d’un sac de 100 litres. Lorsque le substrat commence à sécher, il est temps de remouiller le mélange. Les ingrédients humides ne produisant pas de poussière, le mélange peut donc être effectué à la main, avec de simples gants de caoutchouc. Pour faciliter l’opération, on procédera par petites quantités (de six à huit pots de 20 cm).
AVANT DE COMMENCER
Avant de planter la première graine ou de transplanter la première bouture dans le nouveau jardin, un jardinier averti s’assurera que l’espace est prêt. Voici une liste récapitulative générale respectant l’ordre dans lequel le jardin est généralement élaboré.
1. Électricité -Assurez-vous que le circuit est suffisant pour alimenter le jardin en toute sécurité. Ce n’est habituellement pas un problème pour les petits jardins, mais dans des espaces plus vastes, cela impliquera peut-être de devoir tirer des lignes supplémentaires depuis le compteur. Installer les ballasts et le reste du matériel, les prises, rallonges, interrupteurs et minuteurs bien au-dessus du sol et à l’abri de l’eau.Vérifiez bien que tout l’éclairage et le matériel électronique fonctionnent.
2. Ventilation et système de refroidissement – Installez la ventilation ou le système de refroidissement. Vérifiez que la pièce reste dans la bonne fourchette de températures pendant plusieurs cycles.
3. Système hydroponique -Assurez-vous de son bon fonctionnement.
4. Système en terre – Les pots doivent être prêts à recevoir les
graines ou les boutures.
5. Matériau réfléchissant – Essentiel car la croissance des plantes dépend de la lumière.Vérifiez que le revêtement est en place et solidement fixé.
6. CO2 -Assurez-vous du bon fonctionnement du régulateur.
Quel que soit le système employé, un bon cultivateur procède à un dernier test de fonctionnement général. Il s’assurera que les lampes, l’apport d’eau, l’évacuation, le CO2, la ventilation et tout le reste sont bien en place et prêt à l’emploi. Les pompes et les minuteurs seront soigneusement vérifiés. Il est bien plus simple d’intervenir sur le système avant que les plantes ne commencent à y pousser.
Un avis consommateur, ou avis client, désigne un élément d’appréciations et commentaires donnés par les acheteurs sur un produit ou un service, que ce soit sur un critère particulier ou la globalité de l’offre. Ces opinions reflètent le niveau de satisfaction de la clientèle.
Vous pouvez consulter les avis clients du site du laboratoire Biologiquement en suivant ce lien : avis biologiquement.shop
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